Les katydides sont les cousins de crickets. Malgré leurs ailles, leur capacité de voler reste très limité. Pour remédier à cette vulnérabilité, ils dépendent fortement sur leur mimétisme. D'ailleurs, certains katydides adaptent leurs stratégies de communication pour éviter d'être détectés par des prédateurs, notamment les chauvesouris. Ainsi, ils abrègent leurs chants et les accompagnent ou les remplacent par des tremblements (générant des vibrations sur les substrats végétaux partagés).
Les crickets peuvent chanter une grande variété de chansons - chant de parade nuptiale, chant de conquête, chant de rivalité pour défendre son territoire, etc. Pour produire ses chansons il frotte ses ailles l'une contre l'autre - la quantité de stridulations par minute permettrait de calculer la température ambiante. Ses organes auditifs se placent au niveau de ses avant-pieds, lui permettant ainsi d'entendre ses ennemis venir de loin.
La beauté des papillons n'est aucune coïncidence, elles peuvent se classer selon deux stratégies de survie : les camouflés et celles portant des couleurs forts, fréquentes chez les insectes toxiques et dissuasifs pour les prédateurs. En outre, elles sont sensibles à une gamme de couleurs ultraviolette invisible à l'oeil humain, et ne peuvent pas voler lorsqu'elles ont froid.
Élégance et versatilité
Elles peuvent voler dans n'importe quelle direction et même faire du surplace grâce à leurs deux séries d'ailes. Ces dernières sont attachées à des muscles du thorax, qui permettent d'actionner chaque aille de manière indépendamment. En complément elles ont une vision à 360°.
Il y a moins de quatre-vingts ans les premiers ordinateurs furent construits, après un siècle de recherches portant sur le 'moteur analytique' de Babbage. Ces premières machines étaient électromécaniques et les traitements à effectuer devaient être spécifiés sur un tableau de connexions - selon le problème à résoudre cette configuration pouvait prendre des heures ou même des jours à mettre en place. C'est dans ce contexte que Grace Hopper a retrouvé le premier 'bug' informatique dans la forme d'une mouche à l'intérieur d'une des composantes de la Mark II (fin des années 40). Le terme 'bug' avait déjà été utilisé par Edison pour une situation analogue lors de son travail sur le téléphone.
Les qualités néfastes des bugs ne cessent d’être affichées : ils génèrent des dysfonctionnements, ils sont difficiles à trouver, ils énervent.
Revenons donc brièvement sur leurs mérites :En tant que développeuse, les bugs peuvent être un inconvénient chronophage, mais ils sont aussi une grande source d'apprentissage. Il y a des bugs qu'on dirait imbattables, avec lesquels une équipe tout entière peut se résigner à cohabiter mais dans la plupart des cas, la présence d'un bug signale au développeur qu'il y a quelque chose dans ce qu'il a tenté de faire qu'il n'a pas bien compris. Un bug est une invitation à la réflexion, et sa résolution un pas incontournable à la production d'un code plus élégant, fin, parfois plus créatif, enfin... plus adapté.